Changer de point de vue

Et si on changeait d’avis à propos de la période dans laquelle nous vivons. Nous avons entendu tant de choses depuis le début de cette crise, tant de propos nous ont heurtés ou interpellés. Et si nous décidions de rafraichir notre écoute et notre regard et tentions d’observer tout ça avec le regard simple de l’enfant.

Que verrions-nous ? De la peur ? De la crainte ? De la nouveauté ? De la possibilité ? Rien de spécial ?

De tout temps la vie a réservé ses surprises. Y faire face fait partie des défis qui donnent le goût de vivre. La vie nous a toujours défiés, nous poussant à trouver les bonnes solutions, cherchant à muscler notre esprit, devenir forts, créatifs, inventifs. Pourtant, malgré les trésors de ressource dont nous avons fait preuve, c’est la peur qui a teinté l’ensemble du tableau. Mais la peur a toujours été une illusion, un sens interdit, une voie de garage, une porte fermée, un mur infranchissable. Elle vole notre énergie, la dévie, l’absorbe, la déroute et transforme nos ruisseaux en marécages. La peur nous fait stagner, nous regarder nous même, tomber dans nos abîmes.

Alors voilà l’étrange proposition que j’ai à vous faire: décidons une fois pour toute de renoncer à la peur.

Non pas s’y opposer mais bien y renoncer. Vous connaissez le mot de Voltaire: « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé. » On pourrait faire dire la même chose à la peur: « J’ai décidé de renoncer à la peur parce qu’elle me bloque la vue. » ou « J’ai décidé de renoncer à la peur parce qu’elle bloque ma pulsion de vie. » Ou tout autre chose à votre convenance. Cette décision pourrait bien modifier une fois pour toutes notre rapport au monde, à la vie et à nous même. Car décider de renoncer à la peur c’est décider de sortir de la pensée collective pour entrer dans celle de la responsabilité personnelle. Si la peur me mène à l’auto destruction, je renonce à la peur. Et personne n’a à me dire quand je dois commencer à avoir peur. Personne ne peut me l’imposer si je décide qu’il en est autrement.

La nature ayant horreur du vide, je mets quoi à la place ?

La joie, la pulsion de vie ou toute autre vibration de haute fréquence. Je décide de vivre dans la joie plutôt que dans la peur et je change ma posture. Je décide de vivre et de suivre toutes les options, toutes les possibilités, tous les schémas de pensée qui me mettront en joie, peu importe ce qui se passe à l’extérieur. Peu importe le contexte, je choisis de suivre le couloir énergétique qui me mettra dans cet état positif. C’est un choix, un engagement personnel qui ne concerne que moi.

Si je décide que j’ai le droit de me sentir bien quoi qu’il arrive, je protège ce droit de toutes les façons possibles. J’éloigne de moi ceux à qui cela déplait, ceux qui s’accrochent au malheur comme à une nécessité, ceux qui savent me manipuler grâce à ça et je reprends ma liberté.

Il y aura des rechutes et des tribulations mais jours après jours, mois après mois, années après années je deviendrai plus fort(e) et la peur aura perdu l’essentiel de son pouvoir sur moi. Attention, la peur a bien une fonction. Elle nous avertit d’un danger imminent. Son rôle est donc vitale. Mais une fois le danger signalé, la peur cesse d’être nécessaire. Mieux vaut l’attention, la concentration, la créativité, le lâcher-prise et la confiance. Ils seront beaucoup plus utiles pour traverser l’obstacle.

En tout état de cause, la peur n’a jamais été une solution à quoique ce soit. La tristesse comme la peur deviennent des pathologies lorsqu’elles se transforment en état ou en réflexe. Alors décider de cesser d’avoir peur est un choix on ne peut plus rationnel.

Et dans bien des cas cela se résume à changer son point de vue et à innover.

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Ajuster son regard…

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