J’ai longtemps considéré ma différence comme un handicap jusqu’à ce que je me rende compte que nous étions une multitude à nous sentir différents, chacun de notre côté.

Lorsque je parle de différence, je parle autant de richesse que de difficulté, de capacité à voir et à imaginer que d’incapacité à pouvoir s’adapter.

Comment faire pour composer intelligemment alors ?

Comment faire pour conserver son rêve et le réaliser ?

La différence n’est un fardeau que lorsqu’il nous isole. 

C’est pour ça qu’il est temps d’échanger et de dire ce que nous vivons dans la profondeur de notre être. Prudemment d’abord. Il ne s’agit pas de s’opposer au monde pour revendiquer notre point de vue mais plutôt de signifier à ceux qui nous entourent, que nous avons des rêves et que nous cherchons les moyens de les réaliser. Parler est la première étape pour sortir de l’isolement et rallumer chez l’autre le désir de rêver. Nous avons tous en commun des élans qui sommeillent et qui n’attendent qu’un souffle pour être réanimés.

Il faut de la confiance et de la sécurité pour partager ses craintes et ses désirs profonds. Pourtant c’est bien de cela dont le monde a besoin, d’une émulation collective osant des choix nouveaux.

Parce que rêver c’est vibrer haut, nous avons tout à gagner à nous rendre vulnérables et avancer ensemble, dans des voies dissemblables.

Partageons nos idées, ne perdons pas courage.

Qui sait, parmi toutes nos visions, celle qui saura réveiller le feu qui dort dans le cœur de nos contemporains ?